L’édifice est orienté et il est construit selon un plan en croix latine. La nef est constituée d’un vaisseau divisé en quatre travées que coupe un faux transept et se terminant par un chevet plat.
La façade principale à mur pignon est percée d’un portail en plein cintre surmonté de deux baies en arc brisé. Les murs gouttereaux sont rythmés par des baies rectangulaires. La façade du bras sud du transept est ajourée de deux baies en plein cintre surmontées d’un oculus. Le chevet est aveugle. La nef est couverte d’une toiture à deux pans, le transept et le choeur d’une croupe polygonale. Un clocher de base carrée est édifié au niveau de la croisée du transept. Il est ajouré de baies en plein cintre munies d’abat-sons sur chacune de ses faces. Il est surmonté d’une flèche polygonale coiffée d’une croix faîtière.
Du premier édifice, d'époque romane, subsistent la nef et un contrefort plat en pierre sur le mur nord. Aux XVe-XVIe siècle est construite la charpente. Au XVIe siècle sont construits le transept et le croisillon sud. La tour est élevée au XVIIe siècle. Le choeur est reconstruit au XVII ou XVIIIe siècle. Il présente alors des baies en plein-cintre et une voûte d'arêtes. Le portail occidental date du XVIIIe siècle. La réfection complète de la chapelle de la Vierge est entreprise en 1847. L'année 1870 voit la construction d'une chambre de charité.
Dans une charte du 11e siècle, Richard donne l'église de Saint-Marcel à l'abbaye de Jumièges. En 1156, le roi Henri II en fait donation à l'abbaye de Bernay, avec une vigne et une partie de la dîme.