Il ne reste aujourd’hui que la façade et la tour de l’édifice. La façade à pignon est percée d’un grand portail en arc brisé aux voussures sculptées. Les piédroits devaient abriter des statues dans des niches surmontées de dais. A chaque extrémité de la façade se trouvent des pinacles. Une petite partie du mur gouttereau sud est visible : on note la présence d’une baie en plein cintre et d’un contrefort. Une tour-clocher de plan carré devait probablement être adossée au mur gouttereau sud de l’église. Elle est accessible par deux portails en arc brisé : l’un se situe sur la face est et l’autre sur la face nord donnait peut-être accès à l’intérieur de l’église. Les murs sont ajourés de baies jumelées à remplages. Un petit corps de bâtiment et une tourelle polygonale flanquent le côté ouest de la tour. La flèche de la tour est une pyramide à quatre faces coiffée d’une croix faîtière.
L'édifice d'origine fut fondé au XIIe siècle. La tour-clocher et la façade sont datées du XVIe siècle, la nef a été agrandie à la même époque.
L'église fut désaffectée à la Révolution. Elle fut transformée en halle aux grains. L'église Saint-Jean est largement détruite à la suite des bombardements de 1944. Il ne subsiste aujourd'hui que la tour-clocher et la façade.