L’édifice est orienté et construit selon un plan en croix latine. L’église est divisée en trois vaisseaux et en sept travées. Le transept est saillant. Le chevet est plat ; une annexe y a été greffée.
La façade Ouest est en mur-pignon, sur trois niveaux d’élévation. Elle est scandée par quatre contreforts. Le tympan du portail d’entrée, qui se trouve au second niveau, est orné d’un trilobe mouluré et surmonté de voussures en arc brisé. Au troisième niveau, est percée une baie en arc brisé. Au deuxième niveau et de part et d’autre du portail d’entrée on trouve également une baie en arc brisé. En excluant la façade du transept, la façade Nord est scandée de huit contreforts (dont un plus massif qui prend la forme d’une tour coiffée d’un toit à double pente) et est percée de cinq baies, quatre en arc brisé et une en arc en plein cintre. Le transept est, quant à lui, soutenu par deux contreforts et percé d’une baie en arc brisé. Une fenêtre est également percée au troisième niveau. La façade du chevet, à l’Est, est plate, à pignon. Elle est épaulée par deux contreforts. Un édifice annexe y est greffé, scandé lui-même de deux contreforts et percé d’ouvertures telles qu’une porte sur sa face Nord et une fenêtre sur sa face Est. Un clocher est placé sur le faîte de la toiture, à la croisée du transept. Il est de type Fry, surmonté d’une girouette. On trouve des abat-sons sur sa tour carrée à égouts retroussés. Une horloge a été placée sur sa face Ouest. La toiture de l’église est à double pente.
L'église est mentionnée dans des sources dès la fin du XIIe siècle. Le portail actuel date du XIIIe. Il est probable que le choeur, la nef et le transept furent également remaniés au XIIIe siècle. La sacristie fut ajoutée au XVIIe siècle. En 1885, la paroisse se dota d'une horloge à sceller dans le clocher. La toiture a été récemment restauré.
Le calvaire que l'on trouve du côté de la façade nord de l'édifice commémore les massacres commis par l'armée prussienne lors de l'invasion de l'Eure en 1870-1871.