La chapelle est bâtie selon un plan allongé à chevet plat. Au mur gouttereau nord est accolée une annexe quadrangulaire.
La façade principale se compose d’un porche couvert en croupe à trois pans coupés dont la hauteur est égale au couvrement de la nef. Ce porche abrite un portail en arc en plein cintre qui donne accès à la nef. On accède à ce porche par deux ouvertures latérales en plein cintre. Les murs gouttereaux comportent des baies en plein cintre et des contreforts irrégulièrement disposés. Le chevet plat est muni en son centre d’un contrefort. La nef est couverte d’une toiture en bâtière. Un clocher à base et à flèche hexagonal se situe au niveau du porche. Deux égouts y font office d’abat-sons. Une girouette vient coiffer l’ensemble.
La chapelle aurait été construite au XIIè siècle à l'emplacement d'un puits. Elle fut reconstruite au XVIè siècle. Après la Révolution, l'édifice fut agrandit avec l'adjonction d'un porche et le percement de deux portes supplémentaires.
Selon une légende du XIIè siècle, l'église aurait été bâtie à l'emplacement d'un puits où un paysan aurait découvert une statue de la Vierge. Le paysan déposa cette statue dans l'église du village mais la statue revint à trois reprise s'enfouir dans le puits, démontrant, selon la légende, la volonté de la Vierge de lui voir consacrer un édifice à cet emplacement. Les guerres du XVè siècle ont causés d'importants dommages menant à la reconstruction de l'édifice au XVIè siècle. Au XVIIè siècle, l'implantation d'une confrérie permis notamment d'enrichir la décoration intérieure de l'église. A la Révolution, l'église fut confisquée avant d'être rachetée par les villageois qui se constituèrent en confrérie.