L’édifice est orienté et présente un plan en croix latine à une nef unique. Le transept est un faux transept. L’église est divisée en six travées. Le transept est saillant. La forme du chevet est plate.
La façade principale, à l’Ouest, est plate, à pignon. Elle présente deux niveaux d’élévation : le premier niveau est percé d’une porte en arc brisé orné de voussures. Ces voussures reposent sur des piles ornées de chapiteaux à feuilles d’acanthe. Le deuxième niveau est percé d’un arc en plein cintre orné de voussures. La façade Sud est percée de quatre baies dont une en arc brisé, une en arc en plein cintre et deux en arcs surbaissés. Ces ouvertures sont ornées d’un encadrement de claveaux de couleurs alternées. Le faux transept Sud est percé d’une porte sur sa façade Ouest, d’un arc en plein cintre orné de trois lancettes sur sa façade Sud, et d’un arc brisé orné de deux lancettes à l’Est. La façade Est est ornée de deux baies géminées. Un clocher est placé sur le faîte de la toiture du transept Nord. Il est de type Corneville et est surmonté d’une girouette. Sa tour carrée est à deux niveaux d’élévation : elle est percée au premier niveau de baies munies d’abat-sons et le deuxième niveau présente des égouts retroussés. La toitures est à double pente.
L’élévation intérieure est à un niveau. Des moulures marquent sur les murs de la nef l’élancement de la voute. La voûte est en berceau brisé continu et la charpente est apparente. La croisée du transept est marquée par une voûte quadripartite en croisée d’ogives, ornée d’une clé de voûte.
Certaines parties des murs datent du XIe siècle. Les fondations, la partie inférieure des murs de la nef, le sous-bassement des murs du choeur peuvent être datés du XIIe. Le reste, ainsi que les piliers de l'intérieur du choeur, datent du XIXe. Deux chapelles formant un transept ont été ajoutées aux XVIe et XVIIe siècle, de même que le clocher.
L'église faisait autrefois partie des sept villages sur le territoire de la forêt de Bleu. On trouve dans l'édifice une litre seigneuriale ; l'écu appartenait à Louis Nicolas Dauvet, marquis de Mainneville. Né en 1717, il avait acheté Hébécourt à Anselme Chapoux en 1759. Sa forme ovale atteste qu'il honore son épouse, décédée après 1761. Le mur de chevet offre de chaque côté une statue en terre cuite de saint Laurent et de saint Sixte du troisième quart du XIXe. Aux murs on trouve deux grandes toiles : Le baptême du Christ, du XVIIe ou du XVIII siècle ; L’Annonciation du XIXe.