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Description architecturale :
L'édifice est orienté et de plan allongé. Le vaisseau central de la nef est encadré de bas-côtés, flanqués sur toute la longueur de chapelles. La série de chapelle latérales est interrompue par un transept inscrit, et reprend au nord du chœur. Au sud du chœur, une annexe fait symétrie aux chapelles latérales. Le chevet hémisphérique est prolongé par un chapelle axiale à pans, accessible depuis le déambulatoire. Un clocher de plan rectangulaire coiffe la croisée du transept inscrit. Un porche précède la nef, surmonté par une tribune à orgue.
Elevation extérieure :
La façade occidentale est tripartite. La partie centrale est encadrée de hautes tours coiffées de pinacles et est percée d'un imposant portail en arc brisé à voussures et pilier central décorés de statues. Le linteau est historié et les écoinçons surmontant le portail accueillent une série de niches. Le portail est surmonté d'une rosace, puis d'une pendule. Le pignon est percé d'une rose. Les parties latérales de la façade sont flanquées de contreforts coiffés de pinacle et sont percés d'une baie en arc brisé à deux lancettes.
Les côtés de l'édifice sont percés sur deux niveaux de baies en arc brisé à remplage, et sont rythmés de piliers supportant des arc boutant. Un portail en plein-cintre est percé dans le bras nord du transept. Les bas-côtés sont couverts de toits en appentis et le vaisseau central de la nef est couvert d'un toit en bâtière, surmonté par un imposant clocher. Le clocher est orné dans sa partie inférieure d'arcades entrecroisées aveugles et percé de quelques fines baies en arc brisé délimitées par les arcades. La partie supérieure est ornées de baies brisées géminées à deux lancettes, coiffée par une flèche à ligne faîtière.
Le chevet est percé dans ses parties latérales en arc de cercles d'une baies cintrée et la chapelle axiale est flanquées de contreforts coiffés de pinacles séparant des baies en arc brisé à deux lancettes. Le chœur est couvert d'un toit en croupe et le déambulatoire et la chapelle sont couvert de toits à très faible pente voire en terrasse.
Elevation intérieure :
Le vaisseau central de la nef est délimité par un niveau de grandes arcades brisées aux piles composées ornées de statues, surmonté par un triforium aveugle puis par un niveau de fenêtres hautes en arc brisé à six lancettes. Le vaisseau central est couvert en ogives, de même que les bas-côtés. Les chapelles latérale sont voûtées en étoile. Un arc triomphal crisé délimité l'extrémité est du vaisseau central de la nef. La croisée du transept est couverte d'une voûte sexpartite et le chœur est couvert d'une voûte rayonnante. Le déambulatoire est voûté d'ogives et séparé du chœur par des arcades en plein-cintre.
Étapes de construction :
Les arcades en plein cintre de la croisée du transept et de l'abside datent de la fin du XIe-début du XIIe siècle. L'édifice est restauré en 1136 suite aux attaques du roi Louis VII. Le chœur à déambulatoire voûté d'ogives est édifié vers 1160. Le clocher date quant à lui de la décennie 1220. En 1359 ont été construits de la chapelle de la Vierge, les arcades d'entrée, la travée médiane du déambulatoire, les bras du transept, la première travée de la nef, les collatéraux et la façade occidentale. Au tournant des XIVe et XVe siècles sont construits les grandes arcades et le triforium de la nef, ainsi que des chapelles latérales. Au XVe siècle sont élevés les voûtes des deux premières travées nord du déambulatoire et des chapelles adjacentes, de la croisée du transept, du porche nord, et la façade occidentale est achevée. Les voûtes du bras nord du transept sont modifiée au XVIe siècle, et sont construits la troisième chapelle nord, la première travée sud du déambulatoire, de la sacristie et du trésor. Le voûtement du chœur date du XVIIe siècle. En 1658 le sol est surélevé de 50 cm pour prévenir de nouvelles inondations dues aux crues de la Seine. De nombreuses réparations (reprise des voûtes nord du déambulatoire, gargouilles) sont réalisées au XVIIIe siècle. En 1842, à la suite d'un ouragan, la restauration de l'édifice est confiée à l'architecte parisien Durand. En 1846 le sculpteur Vangeon restaure la chapelle Sainte-Marguerite. Et dans la seconde moitié du XIXe siècle l'architecte Jal est chargé de la conservation du monument. De nombreuses restaurations sont effectuées (chapelle de la Vierge, tour-clocher).
Histoire :
Selon la tradition, Guillaume Ier de Vernon fit reconstruire en 1052 l'édifice qui avait été détruit entre 1047 et 1050. L'église est consacrée en 1099 par l'évêque d'Evreux.
Vers 1160, Guillaume, seigneur de Vernon, institua un collège de chanoines.
En 1356, après l'incendie d'Evreux, l'évêque Robert de Brucourt et son chapitre se réfugièrent dans la collégiale, qui abrita pour quelques temps la chaire épiscopale. En 1359, la ville est donnée en apanage à la reine Blanche de Navarre et d'importants travaux sont alors effectués dans la collégiale.
Localiser :
Historique :
Construite au milieu du XIe siècle, l’église Notre-Dame est consacrée à la Vierge en 1099. En 1160, Guillaume Ier, seigneur de Vernon, y fonde un collège de neuf chanoine, d’où son appellation de « collégiale ». A travers les siècles, l’édifice ne cesse d’être agrandi et embelli. Il témoigne avec brio des différents courants de l’histoire de l’art, depuis l’art roman jusqu’à l’art contemporain représenté par les vitraux installés en 1994. La collégiale de Vernon est considérée comme un fleuron du gothique flamboyant en Normandie.
A l’approche de ses mille ans, la collégiale de Vernon, avait grand besoin de réparations. C’est pourquoi la ville de Vernon a entrepris un vaste programme de restauration, sur 10 ans. Les travaux menés depuis deux ans se nichent actuellement dans les parties les moins visibles du public. Cette exposition explore ces lieux inaccessibles de l’édifice : charpentes, toitures, terrasses, gargouilles… Elle vous invite à découvrir le travail remarquable réalisé par des artisans qui n’hésitent pas à retrouver les techniques anciennes pour rendre au monument l’esprit recherché au temps des bâtisseurs de cathédrales. Considérée comme un fleuron du gothique flamboyant en Normandie la collégiale résume également parfaitement les différents styles de l’art religieux, depuis l’époque romane jusqu’au 20ème siècle, avec ses vitraux contemporains.